Finlande : La sombre affaire Charlie

Jeannette Bougrab renvoi l’ascenseur

L’épouse de Valls a été payée par Jeannette Bougrab

Nommée par Valls à la tête de l’Institut français de Finlande, Jeannette Bougrab, « veuve » emblématique de l’affaire Charlie, a financé le concert de son épouse à Helsinki.

Souvenez-vous : dans les semaines qui ont suivi l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, une controverse singulière prenait de l’ampleur.

Militante sarkozyste et sympathisante de la mouvance sioniste, Jeannette Bougrab était de plus en plus brocardée, notamment sur les réseaux sociaux, pour avoir prétendu être la dernière compagne sentimentale de Stéphane Charbonnier, directeur assassiné de Charlie Hebdo.

Une opération rocambolesque allait, dès lors et discrètement, se mettre en place : son exfiltration de la scène médiatique hexagonale via sa nomination -actée par le Premier ministre Manuel Valls et effective au 1er septembre 2015- à un poste fantoche -la direction de l’Institut français de Finlande.

Mercredi 6 avril, c’est le drame : le nom de Bougrab -qui avait jusqu’alors réussi à se faire oublier- resurgit dans les discussions parisiennes à la faveur d’un entrefilet du Canard enchaîné. Le journal satirique y rapporte notamment son attitude tyrannique à l’encontre de ses employés et son octroi de privilèges envers certaines personnalités françaises.

Parmi ces invités VIP : Anne Gravoin, partisane d’Israëlviolonisteproductrice et associée-gérante d’une société immobilière avec son époux Manuel Valls.

Le 11 mars, la musicienne donnait un concert à Helsinki dont les frais d’organisation -10 000 euros selon le Canard– auraient été intégralement payés par l’Institut. Sollicitée, Bougrab réfute un tel montant mais reconnaît « 4000 euros » de paiements consentis.

Rappel : Panamza avait antérieurement révélé que Gravoin, amie de Bougrab, avait joué un rôle-clé lors du 7 janvier en lui permettant -via un coup de fil à son mari- de franchir les barrages de police devant le siège de Charlie Hebdo afin d’apparaître, face aux nombreux journalistes alors présents, comme la veuve éplorée de Charbonnier.

Entre 4000 et 10 000  euros : ces frais exorbitants, issus des deniers publics et octroyés à une musicienne en concert payant, ne sont pas étonnants au regard du coût des déplacements d’Anne Gravoin. En septembre, une web-tv californienne avait diffusé son arrivée, entourée d’une armada de gardes du corps, à l’aéroport de Los Angeles.

Le jeudi 7 avril, contre-attaque de Bougrab : le porte-parole du Quai d’Orsay -dénommé Romain Nadal- a vigoureusement pris sa défense en la présentant comme une « forte personnalité qui travaille au prestige de la France ».

Que recouvre exactement une telle exagération ?

Plus précisément : pourquoi le gouvernement Valls a-t-il choisi de choyer à l’excès une militante sarkozyste?

valls-bougrab

En raison de son amitié, construite sur des affinités islamophobes apparues dans l’affaire Baby-Loup, avec le couple Valls-Gravoin ?

Ou faut-il y voir une autre motivation, liée plus profondément au rôle trouble de Bougrab -digne d’une veuve noire de série d’espionnage- dans la sombre affaire Charlie ?

Source : Panamza

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