Le journal britannique tiens ce document de l’Union américaine pour les libertés civiles. Cette association américaine à but non lucratif a profité du Freedom of Information Act, une loi américaine qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents à quiconque en fait la demande.
Créé en 1987, le document en question a été actualisé d’années en années. Il est toujours valide aujourd’hui, précise le Guardian. D’après le quotidien, qui les a consultés, il est indiqué que le directeur de la CIA peut « approuver, modifier ou désapprouver toutes les propositions concernant la recherche sur des sujets humains » et pouvait ainsi décider des traitements infligés aux détenus.
La présence de médecins lors des interrogatoires pose également question. Selon le Guardian, ces derniers, censés assurer que les techniques d’interrogatoire soient conduites « selon la rigueur médicale », « étaient très impliqués dans la torture des détenus de la CIA ».
Des observations rédigées par des médecins lors de certaines séance s’apparentent à de la recherche sur les humains. Comme Abu Zubaydah, un Saoudien arrêté par l’armée américaine au Pakistan en mars 2002 et victime de tortures au cours de ses huit années de captivité, notamment dans les prisons de Bagram et Guantánamo. Le Guardian explique qu’il a subi des « techniques d’interrogatoires abusives ». Dans un e-mail datant de 2002, un docteur estime que qu’Abu Zubaydah « paraissait très résistant aux simulations de noyades » :
» Il a vomi plusieurs fois du riz et des haricots (…) Cela faisait 10 heures qu’il n’avait pas mangé, c’est donc surprenant et troublant. Nous allons le nourrir un peu maintenant. Je reviens vers vous après une autre session de simulation de noyade. »
Les experts, interrogés par le Guardian, s’accordent sur le fait que pour mener ce genre d’expérimentations médicales, la CIA aurait dû avoir le consentement des détenus. Chose qu’elle n’a jamais recueilli. « Il y avait un fossé entre les règles et les interrogatoires réellement menés », a ainsi expliqué un membre de la CIA au journal.
En 2014, un rapport dénonçait déjà des tortures « à répétition » inefficaces, pratiquées pendant des années par les services de la CIA suite aux attentats du 11 septembre. Mais ce rapport, remis à la justice, n’a toujours été suivis d’effets.
Source : Sudouest
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