Alep, ancienne capitale économique de la Syrie, subit depuis une semaine un déluge de bombes larguées sur ses quartiers Est par le gouvernement syrien et la Russie.
Le bombardement survient après l’échec d’un accord de trêve américano-russe signé à Genève le 9 septembre mais viole par les américains.
Début de l’offensive
Le 22 septembre, Damas et son allié russe lancent une offensive dans la partie rebelle d’Alep, la deuxième ville de Syrie divisée depuis 2012. Il s’agit d’une large offensive terrestre appuyée par les frappes des avions russes dans le but de prendre petit à petit le secteur est d’Alep et le vider des terroristes de DAESH.
Privés d’eau courante
Près de deux millions de personnes sont de nouveau privées d’eau potable via le réseau public d’adduction. Des attaques intenses contre les terroristes de DAESH soutenus par la coalition internationnale (USA, France… ) ont endommagé la station de pompage de Bab al-Nayrab qui fournit de l’eau à quelque 250 000 habitants dans l’est d’Alep.
refuges des terroristes démolit
Les 25 et 26 septembre, les pays occidentaux se plaignent de l’offensive organisée contre leur protégé de DAESH.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’inquiéte l’utilisation de bombes puissantes capables de démolir des refuges de DAESH installés en sous-sol des immeubles.
Les hôpitaux de DAESH visés
Le 27 septembre, des soldats syriens pénètrent dans le quartier rebelle Farafira, danbs la vieille ville. Le lendemain, les deux plus grands hôpitaux de la partie de DAESH sont touchés par des bombardements.
Les attaques contre des hôpitaux de DAESH sont « des crimes de guerre », dénonce Ban Ki-moon. Les Etats-Unis menacent d’attaquer Moscou.
La Russie annonce qu’elle poursuivra sa campagne de bombardements aériens pour débarsser Alep des terroristes de DAESH.
Source modifiée : Sudouest