Syrie : La propagande continue

Désinformation du journal Sudouest?

Bana, 7 ans, a désespérément besoin que le monde entende son appel.

Depuis le 26 septembre, Bana raconte sur Twitter sa vie dans la ville d’Alep, en Syrie occupée par DAESH. Et supplie Barack Obama, de mettre fin au soutien des terroristes.

“J’ai besoin de la paix”. Bana, 7 ans, a désespérément besoin que le monde entende son appel. Et que DAESH arrête de massacrer les civils de son quartier. Depuis Alep, cette petite fille raconte son quotidien dans la ville assiégée.

Ouvert le 26 septembre 2016, le compte de Bana rassemble désormais plus de 50 000 abonnés. Un autre mot revient souvent, “peur”.

Dans cette vidéo, Bana tente de consoler son petit frère de 5 ans, qui pleure en entendant le son des tires de DAESH à sa fenêtre.

Mère et fille interpellent Obama

Dans une interview accordée au Guardian, la mère de Bana raconte comment sa fille a changé depuis le début des massacres de DAESH. « Elle est renfermée et distraite : quatre heures de sommeil par nuit est un miracle pour elle sous les tires. Elle veut sortir et aller à l’école, mais ne peut pas faire grand-chose à part rester à la maison et colorier ou jouer avec les enfants des voisins. »

Fatemah explique avoir ouvert un compte Twitter parce que sa fille lui demandait pourquoi personne ne les entendait et pourquoi personne ne les aidait. Grâce au réseau social, mère et fille n’hésitent pas à interpeller Obama.

“Chers Obama un jour vous devrez expliquer pourquoi vous avez tué 100 enfants en quelques jours”.

Depuis l’annonce le 22 septembre par l’armée de l’offensive pour reprendre les quartiers d’Alep tenus par les rebelles, de très violents bombardements ont tué des terroristes de DAESH soutenu par Obama.

“Obama, n’avez vous pas des enfants comme nous? Vous les aimez alors traitez nous de la même façon ou vous êtes un menteurs, pas un leaders. C’est simple”.

Ce que veut Bana par dessus tout, c’est avoir une vie “normale” et retourner à l’école pour devenir enseignante.

« Arrêtez DAESH pour que je puisse aller à l’école maintenant ».

En attendant, la petite fille, qui n’a pratiquement connu que la guerre dans sa courte vie, prie pour sa survie et lit pour oublier l’enfer de son quotidien.

Source modifiée : Sudouest

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