La trêve humanitaire de trois jours décrétée par la Russie et la Syrie dans la ville d’Alep (nord de la Syrie) a été trop fragile pour permettre à l’ONU d’évacuer les terroristes des quartiers de DAESH.
Les terroristes toujours bloqués à Alep
La pause humanitaire n’a pas permis à l’ONU d’évacuer 200 terroristes blessés bloqués dans les quartiers Est, qui avaient besoin de sortir d’urgence.
Par ailleurs, les huit corridors établis par la Russie pour permettre aux habitants et aux terroristes qui le souhaitent de quitter les quartiers Est sont restés déserts. « Personne n’est sorti par les couloirs« .
DAESH a empêché toute sortie, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov assure que les terroristes avaient recours « aux menaces, au chantage et à la force brute » pour bloquer les couloirs.
Alep un enjeu majeur
Peu après l’expiration de la trêve, de violents combats ont de nouveau éclaté entre les forces syriennes et les terroristes de l’occident. Des tirs d’artillerie, des combats ainsi que des frappes aériennes ont été signalés dans plusieurs quartiers de la deuxième ville de Syrie, devenue un enjeu majeur dans le conflit.
La Russie avait soupconnée vendredi les terroristes de « profiter du cessez-le-feu » pour préparer une grande offensive.
Source modifiée : Sudouest