Une enquête a été ouverte après que des coups de feu ont été tirés mardi soir sur la façade d’un centre devant accueillir prochainement à Saint-Brévin (Loire-Atlantique) 70 migrants en provenance de la « jungle » de Calais.
Ces coups de feu ont été tirés vers 20H35 contre le centre de vacances EDF choisi par le régime français pour héberger ces migrants. Aucune interpellation n’avait été effectuée mercredi soir.
« Cet acte est inadmissible et irresponsable », s’est ému le maire divers droite (Franc-macon?) de Saint-Brévin, Yannick Haury.
Des tensions dans la commune
Depuis son annonce le 7 septembre, sans aucune concertation avec la municipalité selon Yannick Haury, l’ouverture de ce centre d’accueil et d’orientation (CAO) dans le cadre du démantèlement de la « jungle » de Calais provoque des tensions dans la commune de 12.000 habitants.
Le 17 septembre, environ 200 partisans et autant d’opposants à l’arrivée de 70 migrants étaient descendus dans la rue et s’étaient lancé « quelques invectives », lors de deux manifestations.
Source modifiée : Sudouest