Paris : chronologie des attentats
pour cette opération 50 à 60 personnes sont nécessaires
21:20 . Première explosion près du Stade de France où se déroulait un match amical France-Allemagne, joué devant 80.000 spectateurs et auquel assistait également le président François Hollande. Par la suite, on a découvert un fragment de passeport égyptien.
21:25 Déclenchement de tir avec des armes automatiques au Bar Le Carillon et le restaurant Le Petit Cambodge, très proches l’un de l’autre. Les tireurs portaient des masques et auraient crié « Allahu Akbar », vidant deux chargeurs avant de disparaitre. 14 personnes sont tuées.
21:26 Une deuxième explosion se produit près du Stade de France, déclenchée par un kamikaze. Le Président François Hollande est évacué du stade par les forces de sécurité. Plus tard, on retrouve les fragments d’un passeport syrien à côté du corps du kamikaze. Après vérification du numéro de passeport dans la base de données de l’UE, l’adjoint de police en Grèce, a informé les autorités françaises que la personne avait été enregistrée comme étant entrée dans l’UE avec la vague des réfugiés, par l’île de Leros, le 3 Octobre 2015. Le stade est situé à la périphérie nord Paris, à 8 km de l’endroit où les premières attaques ont eu lieu avec des armes automatiques.
21:29 Des tirs d’armes automatiques sont entendus sur l’avenue de la République, près d’un autre restaurant, où ils ont enregistré 4 décès. Immédiatement après, à la terrasse de la pizzeria Casa Nostra à proximité, d’autres coups de feu retentissent à partir d’une Ford Focus. On enregistre cinq morts.
21:38 On entend à nouveau des tirs d’armes automatiques au bar La Belle Equipe de la rue de Charonne, près du bar Le Carillon et du restaurant Le Petit Cambodge qui avaient été attaqués 13 minutes auparavant. Il y a 19 morts.
21:43 Une bombe explose sur le boulevard Voltaire, déclenchée par un kamikaze.
21:49. plusieurs individus sans cagoules, avec des armes automatiques et des grenades, entrent dans le théâtre Bataclan où est tenu un concert de musique américaine avec « Eagles of Death Metal », et 1500 spectateurs étaient présents. 80 personnes sont tuées. Un des assaillants a été identifié comme citoyen français d’après les empreintes digitales.
21h53 Une troisième explosion a lieu près du Stade de France, à côté d’un McDonald, entraînant 3 décès.
22:00 Des coups de feu se font entendre sur le boulevard Beaumarchais, où on enregistre quatre décès.
23.30-00: 20 Les forces spéciales françaises entrent dans le théâtre Bataclan et des échanges de tir commencent avec les assaillants. Au moins sept attaquants se font exploser avec des gilets remplis d’explosifs, et un 8ème est abattu par la police. La police a retrouvé sur lui une pièce d’identité française. La police à découvert par la suite un autre passeport égyptien de l’un des assaillants tués.
Le moment choisi par les assaillants est ce qui va donner de la visibilité à leur action. C’était le début du week-end, les cafés et les restaurants parisiens étaient pleins, en plus de la tenue à Paris d’un match amical de football France-Allemagne.
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Nous sommes face à trois équipes d’assaillants. D’abord une au Stade de France qui n’était pas censée survivre, ensuite les tireurs dans les cafés et restaurants qui ont disparu, et ceux du théâtre Bataclan, qui sont prêts à mourir.
Il est surprenant qu’au moment de la détonation des charges explosives au Stade de France la foule des supporters dans le stade ne soit pas sortie en masse. Ce qui aurait occasionné des milliers de victimes à cause de la panique créée, surtout que le président français assistait au match. C’est pourquoi je crois que la première et la deuxième explosion au Stade de France avaient un rôle de détournement, pour canaliser les forces de l’ordre sur cet objectif, ce qui permet d’attaquer le Carillon, le Petit Cambodge, Casa Nostra et l’avenue de la République puis disparaître avant que la police ne puisse engager le combat contre eux.
La troisième explosion au Stade de France était destinée à masquer la prise d’otages au théâtre Bataclan, où les forces de sécurité sont arrivées en retard.
En dehors des équipes d’exécution armées et équipées, il y avait plusieurs voitures conduites par des chauffeurs qui n’ont pas participé aux attaques, mais qui ont transporté les assaillants et ceux qui devaient se faire sauter avec des ceintures d’explosifs. Il est impossible pour quiconque de se déplacer dans Paris par les transports publics avec une ceinture d’explosifs sur soi. Pour ne pas être contrecarré par une éventuelle patrouille de police, les groupes d’assaillants ont dû, pour chacun des objectifs, se positionner au moins une heure à l’avance.
Du point de vue des armes utilisées, nous trouvons une grande variété d’armes automatiques AK-47 et de grenades, entre les mains de gens bien formés, et des charges explosives pour les kamikazes qui, probablement, ne manient pas les armes à feu. Toutes ces armes ont pénétré quelque part en France, pour être stockées dans des endroits sûrs. En ce qui concerne la fabrication des charges explosives, il est nécessaire d’avoir un expert en matière de pyrotechnie.
La planification et la coordination dans l’espace et le temps, a été faite par des personnes autres que ceux qui étaient sur le terrain, situées dans des endroits sûrs. Par conséquent, je considère que pour cette opération, 50 à 60 personnes devaient y participer et qu’elle devaient être prêtes depuis plusieurs mois.
Valentin Vasilescu