Depuis lundi, et l’opération de démantèlement de la « jungle » de Calais, des bus transportant ces réfugiés sillonnent toute la France. Plus de 300 sont d’ores et déjà arrivés en Nouvelle-Aquitaine. Ils ont été accueillis à Oloron-Sainte-Marie, à Vieux-Boucau, en Gironde et en Dordogne mais aussi, depuis ce mercredi, dans le Lot-et-Garonne.
Le premier arrêt a eu lieu à Aiguillon, vers 1 heure du matin : dans cette commune de 4300 habitants, 14 migrants ont été dirigés vers des appartements dans le centre et le camping. Second arrêt à Agen. Il était 2 heures du matin quand les services de la préfecture ont accueilli puis redirigés 11 autres demandeurs d’asile. Tous sont originaires du Soudan et sont âgées entre 18 et 25 ans.
Ils resteront plus de quatre mois à Aiguillon
A Aiguillon, les 14 réfugiés sont tous originaires du Sud Soudan. Âgés pour la plupart de 25 ans, huit ont trouvé refuge dans des logements de bailleurs privés loués par l’association Solincité en centre-ville, et six sont hébergés sur d’anciens gîtes (appartenant à la mairie).
Solincité, via trois personnes, va assurer le suivi des ces hommes, qui devraient rester à Aiguillon environ quatre mois, le temps de l’élaboration d’un dossier de demandeur d’asile. Une fois ce dossier rempli, ils devraient intégrer un Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile), et pas forcément le plus proche, à savoir celui de Bon-Encontre.
Pour l’heure, le CAO géré par Solincité bénéficie d’aides de l’Etat, à savoir 25 euros par jour et par personne. Ce qui permet à l’association d’acheter des vivres, mais également de prendre en charge les déplacements des migrants pour les formalités administratives.
Des travaux de bénévolat au sein de diverses entités (jardinage, entretien, etc.) vont ainsi leur être proposés ces prochains mois.
Source modifée : Sudouest