Ce premier tour des élections régionales va laisser des traces. Car si le Front national en est sorti vainqueur haut la main, signant un score historique de 28,69%, les conséquences de cette percée s’annoncent lourdes aussi bien à gauche (23,17%) qu’à droite (26,89%). Et pour cause. Si le parti frontiste est arrivé en tête dans six régions, il peut surtout s’imposer dans trois d’entre elles. En Nord-Pas-de-Calais-Picardie où Marine Le Pen a pris les devants avec 40,64%, surclassant Xavier Bertrand, le candidat des Républicains (24,96%) et surtout le socialiste Pierre de Saintignon (18,12%). En Provence Alpes-Côte-d’Azur où sa nièce Marion Maréchal-Le-Pen a viré en tête avec 41% devant le candidat des Républicains Christian Estrosi (26%) et le socialiste Christophe Castaner (16%). Dans le grand est, Florian Philippot, le numéro 2, peut lui aussi espérer l’emporter.
Résultat, face à ces coups de boutoirs du Front national, les états-majors du PS et des Républicains ont vécu une soirée particulièrement difficile. Après quelques heures de flottement et de négociations, les deux candidats du PS, Pierre de Saintignon en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et Christophe Castaner en PACA, ont fini par jeter l’éponge. Et se retirer purement et simplement pour faire barrage au Front national. Conséquence : dans ces deux régions, il n’y aura aucun élu socialiste durant les cinq prochaines années.
Seule consolation pour le PS, il est arrivé en tête en Bretagne où Jean-Yves Le Drian est assuré de rester ministre de la Défense s’il l’emporte, ainsi qu’en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, où Alain Rousset a devancé la candidate de la droite et du centre Virginie Calmels.
Manuel Valls, qui avait déclaré dimanche matin « notre arme, c’est le bulletin de vote », n’a pas pris la parole depuis. Il devrait vraisemblablement s’exprimer dans le cadre d’un journal télévisé lundi. En attendant, son entourage a fait savoir que « le message de la droite fait preuve d’une grande irresponsabilité » en refusant de se retirer ou de fusionner avec la gauche pour faire barrage au Front national.
En effet, si la droite – Les Républicains-UDI-MoDem – est arrivée en tête dans trois régions (Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France), Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il refusait « toute fusion et tout retrait » au profit de la gauche. Une décision qui est toutefois loin de faire l’unanimité. Aussi bien chez ses alliés centristes que dans son propre camp. Ainsi, Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, a estimé que : « Partout où le Front national peut gagner, nous souhaitons le retrait des listes qui arrivent en troisième position, quelles que soient les listes ».
Alain Juppé, le maire de Bordeaux, a, de son côté, appelé Les Républicains à adopter « une ligne de conduite commune d’ici le deuxième tour ». Des propos qui contrastent singulièrement avec ceux de Virginie Calmels. Dimanche soir, celle qui est arrivée en deuxième position derrière Alain Rousset en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, n’a en effet pas hésité à en appeler aux électeurs du FN pour battre son adversaire socialiste.
Source : sudouest
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