Le groupe Airbus va supprimer 1164 postes en Europe et mettre fin à toute activité de recherche sur son site de Suresnes, en région parisienne, a confirmé ce mardi la direction à l’issue d’une réunion avec les syndicats à Toulouse.
Ce plan de restructuration se fera sur la base du volontariat mais le groupe n’exclut pas des licenciements si ses objectifs ne sont pas atteints en 2018, a précisé le directeur des ressources humaines, Thierry Baril.
Les syndicats dénoncent une logique financière
« L’impact social du plan Gemini représente 1164 positions », a déclaré Thierry Baril. En outre 325 postes vont être transférés, principalement de Suresnes et du site allemand d’Ottobrunn, près de Munich, vers Toulouse, a-t-il ajouté.
« La direction a confirmé la suppression de 1164 postes dans tous les sites et la création de 230 emplois, ce qui fait un solde net de moins de 1000 suppressions de postes au total », a pour sa part indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire).
Les syndicats dénoncent une « logique financière » qui pousse un groupe à la tête d’un carnet de commandes record de près de 1000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production, à supprimer plus de 1000 postes.
Source : Sudouest