La Turquie Deverse Des Milliers De Clandestins Syriens Dans l’UE Via La Grèce
Depuis que le conflit syrien a éclaté en 2011 la Turquie a accepté sur son sol 1,8 millions de réfugiés en provenance de Syrie. La Turquie à la tête de l’EI (DAESH) et autres groupes terroristes qui ravagent la Syrie laisse entrer depuis juin des milliers de réfugiés syriens sur son territoire en plus de ceux déjà provisoirement installés dans des camps à la frontière turco syrienne dont certains sont des partisans de l’EI ou dispersés sur son territoire pour les pousser à aller s’installer dans l’UE.
Parmi ces milliers de clandestins syriens qui montent à l’assaut de l’UE des proches de la mouvance islamiste extrémiste. Ces afflux de clandestins venant de Turquie sont organisés avec le feu vert des US la complicité de l’Allemagne en déficit démographique qui veut imposer son diktat pour favoriser l’immigration dans l’UE.
La Turquie Deverse Des Milliers De Clandestins Syriens Dans l’UE Via La Grèce
La Turquie est aujourd’hui le plus grand pays d’accueil pour les réfugiés syriens dans la région. Actuellement, il y a près de deux millions de Syriens en Turquie plus de la moitié sont des enfants. Ce nombre devrait atteindre 2,5 millions de personnes d’ici la fin 2015 (selon le Plan régional pour les réfugiés et la résilience (3RP) qui a été développé pour répondre aux besoins humanitaires des Syriens touchés dans ce conflit.
Parmi les près de 2 millions de réfugiés syriens, plus de 250.000 vivent dans 25 camps de réfugiés – les autres vivent dans des centres urbains à travers le pays. Sur la seule période comprise entre le 3 et le 15 juin, 23 000 syriens ont passé la frontière, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR). D’après l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le nombre de réfugiés syriens a dépassé le chiffre de quatre millions. Ce nombre Néanmoins devrait s’élever à 4,27 millions d’ici la fin de l’année. Il s’agit de la plus importante population de réfugiés d’un seul conflit en une génération souligne le Haut Commissaire António Guterres.
Quelque 270.000 autres réfugiés syriens ont demandé asile en Europe. Auxquels il faut ajouter 7,6 millions de déplacés à l’intérieur même de la Syrie.
«La dégradation de la situation conduit un nombre croissant (de réfugiés) vers l’Europe » a déclaré António Guterres.
Il y a un an le Haut Commissariat aux Réfugies avait déjà alerté sur un «risque de saturation»et demandait à l’Europe de prendre sa part de la gestion des réfugiés. Tout comme pour la Libye l’UE – la France surtout – porte une énorme responsabilité dans la déstabilisation de la Syrie la guerre qui ravage le pays depuis 2011.
Néanmoins ce n’est pas aux populations de l’UE confrontées à un chômage de masse – sauf pour l’Allemagne – des politiques d’austérité à cause du diktat allemand qui ont paupérisé des millions de citoyens des 28 membres de l’UE à payer le prix de cette guerre dont la Turquie est le principal acteur sur le terrain puisque frontalière de la Syrie.
En Turquie dispersés aux quatre coins du pays des familles syriennes entières vivotent sur les pavés d’Istanbul et des grandes villes de provinces méridionales de la Turquie. Leurs moyens de subsistance sont aléatoires et leurs conditions de vie déplorables. La mendicité, le travail au noir, les squats ont entraîné non seulement une libération de la parole de la population turque notamment sur les réseaux sociaux mais également des actes de violence.
Après Adana, Gaziantep et Kahramanmaras, c’est autour de la ville de Kayseri de faire parler d’elle. L’aversion de la population locale contre une main d’oeuvre bon marché s’accompagne de revendications plus sécuritaires. Ainsi, dans cette ville prospère du centre anatolien, de jeunes Turcs sont descendus dans les rues avec des bâtons dans les mains pour « protéger leurs enfants et leurs femmes ». La police a dû intervenir pour disperser une foule qui scandait »Nous ne voulons pas de Syriens ! ».
En début de saison touristique – une activité économique qui rapporte des milliards en devises à la Turquie – un arrêté préfectoral rendu public a décrété le déplacement des réfugiés syriens hors des villes touristiques de l’Ouest et du Sud de la Turquie. Ils devaient être envoyés dans des camps de réfugiés à la frontière turco-syrienne mais ces camps sont déjà hyper saturés. De nouvelles élections législatives doivent avoir lieu en Turquie avant la fin de l’année. Le dictateur Erdogan a donc commencé sont grand coup de balai pour chasser les réfugiés syriens direction l’UE et ainsi séduire une partie des Turcs excédés par cette déferlante de clandestins syriens.
En fait la Turquie qui abrite le QG des forces combattant le gouvernement syrien de Bashar al Assad ( EI al Nusra et C°) comptait sur la création d’une zone tampon au Nord de la Syrie partie occupée par les fanatiques islamistes de l’EI al Qaeda/al Nusra et C°. La Maison-Blanche a changé de stratégie après les manœuvres du général US John Allen qui s’était engagé auprès du président Recep Tayyip Erdoğan a créer une « zone de sécurité » pour l’Émirat islamique au Nord de la Syrie. Erdogan comptait y envoyer une partie des 1.8 millions de Syriens réfugiés en Turquie et aider au recrutement par l’EI de nouveaux combattants contre Assad.
Selon le quotidien turc, « Today Zaman », Ankara fournit l’EI en électricité depuis la ville de Tel-Abyad, située sur la frontière syrienne et aux mains des terroristes islamistes. Les mercenaires de l’EI sont autorisées à circuler en toute liberté dans les rues des régions frontalières de la Turquie.
Le journal turc a également évoqué une recrudescence des activités de l’EI sur les frontières entre la Syrie et la Turquie. « L’ennemi ne se trouve plus à l’entrée de la ville, et les habitants des villes frontalières le déplorent, profondément, et parlent, le plus souvent, de la présence de Daesh » écrit le Journal.
Selon des sources informées, le groupe de Daesh(EI) utilise les hôtels de la ville d’Akça Ghalé, sur la frontière turque, pour recruter des personnes, et les transférer vers la ville de Tel-Abyad. Le groupe terroriste propose des sommes très élevées pour rejoindre ses combattants alors que les populations des villes frontalières souffrent d’énormes problèmes économiques et sociaux.
La Turquie n’ayant pu obtenir SA zone de sécurité dans le Nord de la Syrie a finalement décidé de déverser des milliers de réfugiés syriens en Méditerranée. Ils débarquent sur les côtes grecques puis remontent vers le Nord de l’UE via les Balkans. Aucune garantie qu’au sein de ces milliers de réfugiés ne se dissimulent pas des terroristes de l’EI.
Des réfugiés syriens agglutinés à la frontière entre la Grèce et la Macédoine se sont plaints que d’autres nationalités (Pakistanais, Afghans, Indonésiens…) se mêlaient à eux pour pénetrer clandestinement en Europe.
L’EI en début d’année avait affirmé vouloir envoyé 500 000 clandestins dans l’UE. Ce chiffre risque d’être atteint voire dépassé d’ici la fin de l’année en ajoutant aux clandestins venant de Turquie ceux venant de Libye. La Turquie dirige l’EI et la Libye est sous contrôle de l’EI.
Certains pays occidentaux comme la France de Hollande n’ont pas abandonné l’idée d’une intervention militaire directe contre le gouvernement syrien de Bashar al Assad. Les déferlantes de clandestins syriens pourraient favoriser une telle intervention militaire les populations ici étant exaspérées par une telle invasion « humanitaire ». Le cynisme des dirigeants occidentaux n’a pas de limite rajouter de la guerre à la guerre cause de ces déferlantes est la doctrine principale de l’Empire USSioniste du Chaos.
Ces déferlantes de clandestins majoritairement syriens venant de Turquie sont vues d’un bon œil par Berlin qui fait mine de s’inquiéter et veut imposer son diktat en matière d’immigration dans l’UE.
L’Allemagne a un probleme demographique majeur. Le pays le plus peuplé d’Europe, avec 80,5 millions d’habitants, devrait voir sa population tomber autour de 70 millions vers 2060, selon l’Office des statistiques. Elle serait alors derrière le Royaume-Uni et la France, deux pays qui l’ont déjà dépassée depuis quelques années en nombre de naissances. La raison de cette dépopulation : son taux de fécondité, à environ 1,36 enfant par femme, qui place l’Allemagne en queue des nations industrialisées depuis près de quarante ans.
Ce n’est pas seulement un problème démographique mais aussi économique. Pour faire tourner sa machine à fabriquer de l’excédent commercial donc un taux de croissance + + + qui permet à l’Allemagne d’imposer depuis la création de la zone euro aux pays membres une politique d’autérité sans précédent, selon l’OCDE l’Allemagne devra recruter 5,4 millions de travailleurs qualifiés d’ici 2025.
« L’Allemagne a besoin d’un apport annuel de 200 000 immigrés qualifiés par an pour ses besoins de main d’œuvre » a indiqué le responsable de l’Agence allemande pour l’emploi, Fran-Jürgen Weise. En 2012, l’Allemagne a accueilli un million d’étrangers, soit le nombre le plus élevé depuis 17 ans. Parmi eux le nombre d’européens (Espagnols, Italiens, Grecs et Portugais) a augmenté de 8% par rapport à l’année précédente, soit 34 000 personnes au total. Grâce aux immigrés la population allemande a d’ailleurs augmenté en 2011 pour la première fois depuis 10 ans.
L’Allemagne pratique une immigration sélective en fonction de ses besoins en main d’oeuvre
Pour lutter contre la pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs le gouvernement allemand a publié une liste de types d’emplois intermédiaires à pourvoir par des travailleurs venus de l’extérieur de l’Union européenne. Une grande première dans l’histoire de l’Allemagne.
L’Allemagne parle d’accueillir 800 000 immigrés en 2015 un peu moins donc qu’en 2012.
Les patrons des entreprises allemandes ont à maint reprises soutenus ce volontarisme de Merkel en matière d’immigration. En 2013 le patron de la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, a rappelé qu’il manquera 1,5 millions de personnes sur le marché du travail allemand en 2020, si l’on ne tient pas compte de l’immigration : « Un recul de 2,5 % qui coûtera quelque 0,3 point de pourcentage de potentiel de croissance annuelle » a calculé celui-ci. « En 2020, l’activité économique pèsera 70 milliards d’euros de moins qu’elle ne pèserait sans cet effet démographique » a insisté M. Weidmann.
On est loin des discours bisounours droit de l’hommiste de Hollande et C° sur l’immigration.
L’Allemagne qui impose son diktat aux politiques de Bruxelles risque à cause de son déficit démographique de voir son pouvoir sérieusement érodé au sein de l’UE.
Concrètement, la baisse de la population allemande devrait réduire le poids de l’Allemagne dans les institutions européennes. Au sein du Conseil des ministres de l’Union européenne, les décisions se prennent selon le principe de la « majorité qualifiée ». Pour être adoptée, une proposition de loi doit être approuvée par au moins 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population européenne. Au Parlement européen, les 754 sièges de députés sont répartis, en règle générale, proportionnellement à la population de chaque pays. L’Allemagne compte actuellement le plus grand nombre de députés européens , elle pourrait ainsi perdre plusieurs sièges le jour où une négociation entre les États membres sera ouverte à ce sujet.
Merkel a convoqué Hollande pour discuter de l’immigration au sein de l’UE et pour imposer aux autres pays membres une politique migratoire qui ne peut en aucun cas être à l’identique pour chacun des membres de l’UE.
L’Allemagne joue cyniquement sur le côté humanitaire de ces déferlantes de clandestins syriens pour imposer une politique migratoire qui lui convient. Mais ces déferlantes de clandestins sont pour la plupart des pays membres un lourd fardeau dans un contexte économique fait d’austérité imposée par Berlin de chômage de masse croissant et de paupérisation galopante.
La France n’a pas à calquer sa politique migratoire sur celle de l’Allemagne le pays est au bord de l’implosion socio économique auxquels viennent s’ajouter depuis le début de l’année des attaques terroristes à répétition.
La France sous Hollande – cela ne valait guère mieux sous Sarkozy – est devenu un bateau ivre sur lequel grimpe en toute liberté des milliers de clandestins qui n’hésitent pas à en prendre les commandes comme on l’a vu tout récemment à Calais.
Les Français doivent impérativement et rapidement reprendre leur destin en mains et dire NON à ces déferlantes de clandestins car désormais c’est à une véritable guerre de conquête à la romaine – les Romains ont conquis la Gaule par l’immigration massive et la trahison des élites de l’époque – à laquelle nous sommes tous confrontés.
Suspendre l’espace Schengen pour raison de sécurité c’est la moindre des choses.
Les problèmes doivent aussi être résolus en amont en Syrie et en Libye. L’UE doit également faire pression sur la Turquie pour qu’elle arrête de soutenir l’EI al Nusra et C°. De fortes pressions économiques devraient suffire.
Source : planete non violence
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