Bruxelle : Nadine Morano invite Poutine
Une eurodéputée invite Poutine à Bruxelles
Selon la députée française au Parlement européen Nadine Morano, il serait bénéfique pour tous que le président russe se rende à Bruxelles pour exposer ses arguments.
La députée des Républicains Nadine Morano, qui participe au 4e Forum parlementaire international à Moscou, a invité jeudi le président russe Vladimir Poutine à intervenir devant le parlement européen.
Selon Mme Morano, le parlement européen doit préconiser un dialogue constructif et entendre la position du président Poutine.
Je partage l'avis de Poutine pour abattre Daesh on ne peut pas se passer de Bachar Al Assad.
— Nadine Morano (@nadine__morano) 28 Septembre 2015
En juin dernier, Mme Morano a fondé le groupe de travail « Pour un nouveau dialogue avec la Russie » à Bruxelles pour faire face à « l’insupportable agressivité » que témoignent selon elle les parlementaires européens vis-à-vis de Moscou. En novembre 2014, elle s’est insurgée contre la décision du gouvernement français de ne pas vendre les navires de classe Mistral à Moscou. Le 28 septembre, elle a appuyé la position de Moscou concernant la nécessité de coopérer avec le président syrien Bachar el-Assad en Syrie pour combattre le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine s’est pour sa part dit prêt à venir à Bruxelles.
« Je ne sais pas si le président russe Vladimir Poutine pourra intervenir. Mais dites à vos collègues que je suis prêt à venir, à intervenir et à répondre à vos questions pour contribuer au rétablissent du dialogue entre le parlement russe et le Parlement européen (…) et au renforcement du partenariat entre la Russie et l’Union européenne », a indiqué M.Narychkine lors du Forum parlementaire international.
M.Narychkine s’est également dit prêt à intervenir au Bundestag, commentant un discours d’un parlementaire allemand.
Le 4e Forum parlementaire international a réuni jeudi plus de 200 participants de 42 pays à Moscou, contre seulement 87 parlementaires de 24 pays pour sa première édition en 2012.