Bordeaux : Une corniche tombe
les habitants veulent des explications
Les résidents de l’immeuble dont 10 mètres de corniche ont chuté, écrasant une voiture, sont encore sous le choc.
La chute d’un morceau de corniche de près de 10 mètres samedi matin, vers 9 heures, rue du Noviciat, dans le quartier Sainte-Croix de Bordeaux, n’a fait aucune victime mais n’est pas restée sans conséquence.
Pour le propriétaire du véhicule garé dans la rue et entièrement écrasé par le bloc de pierres, tout d’abord. La chute de ce morceau de corniche vient aussi bouleverser la vie des résidents des entrées n° 15 et n° 17 de cet ancien immeuble. Les accès étaient jusqu’à hier soir interdits. Plusieurs des habitants des six appartements concernés sont actuellement absents en raison des vacances de Noël. L’une des locataires a en revanche dû être relogée à l’hôtel par la municipalité. Elle n’a pas été autorisée à revenir dans son appartement avant que toutes les vérifications aient été effectuées. « D’autres personnes ont été accueillies chez des amis, dit-elle. On nous a indiqué que nous ne pourrions pas rentrer chez nous pendant au moins deux nuits. »
Les hypothèses
Une analyse plus approfondie de la situation devait être faite hier afin de déterminer l’ampleur des dégâts. Il s’agit notamment de comprendre pourquoi ce morceau de corniche s’est brutalement détaché. Parmi les hypothèses qui devaient être contrôlées, figure celle d’infiltrations d’eau qui aurait pu faire gonfler une poutre en bois. Celle-ci aurait alors exercé une forte pression sur la corniche dont les chéneaux auraient cédé.
Pour les habitants de la rue, il est heureux que cet accident soit survenu en période de vacances et alors que personne ne se trouvait dans la rue. Les pierres de la corniche ont chuté à quelques dizaines de mètres de l’école maternelle du Noviciat, actuellement fermée.
Par ailleurs, en période normale d’activité, la rue est régulièrement empruntée par des piétons et des automobilistes.
Les habitants des appartements temporairement inaccessibles attendent quant à eux de savoir quand ils pourront regagner leur domicile.
Source : Sudouest