Un homme de 44 ans a été condamné mardi à Bayonne à un mois de prison avec sursis assorti de 70 heures de travaux d’intérêt général pour apologie du terrorisme.
Un homme « qui n’est pas dangereux »
Des réquisitions très loin de la décision collégiale du tribunal. L’avocate, Me Larié, avait plaidé la relaxe. Si elle a regretté que son client ait été reconnu coupable, elle s’est félicitée d’une peine « symbolique » pour un homme qui n’est pas « quelqu’un de dangereux », a indiqué l’AFP. Le quadragénaire a été remis en liberté.
Néanmoins, le parquet a décidé de faire appel de la décision. Cette affaire intervient après celle d’un Dacquois condamné lundi à six mois de prison. Le trentenaire avait été refoulé du train en direction des Fêtes de Bayonne, en gare de Dax. Il avait alors menacé le chef de gare et deux agents SNCF en faisant référence à l’État islamique, avant de regretter ses mots.
Terroristes en libertés
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difficile d’incriminer ces jeunes car il s’agissait d’aller combattre un régime condamné par tous
Français emprisonnés
Alcoolisé, un Dacquois s’en était pris à des agents SCNF après s’être vu refuser l’accès au train pour Bayonne, vendredi soir, en affirmant son soutien à Daesh. Un acte qu’il a regretté à la barre ce lundi
Un Dacquois a été condamné ce lundi à six mois de prison ferme et 3 000 euros de dommages et intérêts par le tribunal de Dax pour apologie publique d’un acte de terrorisme. Une peine prononcée qui suivait la demande de « sanction exemplaire » demandée par le ministère public. Durant l’audience, l’homme, âgé de 32 ans, n’a pas nié les faits, exprimant à plusieurs reprises ses regrets
Je ne cautionne pas le terrorisme. Je ne suis pas du côté des barbares. J’ai fait une connerie. J’ai déçu tout le monde, mes proches et mes amis
Source modifiée : Sudouest