très lourdement condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis, 5 ans de privation de ses droits civiques, et 10 ans d’interdiction de se présenter devant des électeurs pour avoir, disent les juges, « trompé la confiance du peuple français » (peine réduite en appel, suite à des pressions elles-mêmes pénalement répréhensibles, de la part du Président de la République Jacques Chirac, et du Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin *), Alain Juppé donc, déclare qu’ « il peut y avoir des circonstances qui font que… » si Nicolas Sarkozy était empêché de se présenter aux élections présidentielles, « il n’est fermé à rien ».
Dans une affaire qui montre combien ce personnage se considère au dessus des lois et jusqu’où il peut pousser le mensonge : « Il est regrettable que (…) M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. »
Egalement épinglé, neuf ans plus tôt, pour avoir donné l’ordre de diminuer le loyer de l’appartement, propriété de la collectivité, illégalement occupé par son fils.
Egalement jugé coupable d’avoir fait payer par les contribuables des travaux de plusieurs millions dans son appartement, délit pénal dont il sera affranchi en rendant les clefs de l’appartement en question.
Alain Juppé, donc, a trouvé un poste de Ministre des affaires étrangères (c’est un poste ou le casier judiciaire et la moralité du candidat ne sont pas du tout importants).
Ce qui n’avait pas empêché la police de le convoquer, en mai 2007, soit deux ans après avoir purgé sa première peine, pour l’entendre dans le cadre de nouvelles révélations sur l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris. L’audition du « simple témoin » Juppé par la brigade financière avait duré quatre heures…
En juillet dernier, la justice a exigé sa présence à la barre, pour l’instant en temps que « simple témoin », dans le procès des emplois fictifs impliquant Jacques Chirac, qui pour l’instant sucre les fraises.
Alain Juppé, toujours aussi respectueux des lois qu’en 2004, avait refusé, dans un courrier du 21 juillet, de se rendre à la convocation du juge.
Le tribunal a élevé le ton, et a obtenu du Conseil des ministres l’autorisation d’entendre le « simple témoin » Juppé. Ce dernier est contraint de se rendre, jeudi 15 septembre à 15 heures, à la convocation de la 11e chambre correctionnelle de Paris.
On susurre qu’à la prison de la Santé, les prisonniers ont préparé une banderole sur laquelle est écrit : « le meilleur d’entre nous ».
Source modifiée : Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
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