Ce que les terroristes d’Alep ont toujours redouté est arrivé. Les forces du gouvernement de Damas, appuyées par l’aviation russe, ont coupé la route Castillo, la dernière voie qui reliait Alep à la frontière turque. Le front est donc sur ce que certains ont appelé la « route de la mort ». La ville est désormais encerclée.
Omar Abdelarahman, uns des coordinateurs militaires des groupes terroristes de la ville, est parvenu à se rendre en Turquie pour faire un point. Cet ancien pilote de chasse de 55 ans tente de faire bonne figure malgré la lassitude
rien ne rentre ni ne sort. Les civils n’ont plus que deux mois de vivres, le gouvernement va utiliser la tactique du siège, comme à Madaya ou à Homs, et affamer la ville. Nous espérons avoir plus de soutien extérieur, mais la situation en Turquie complique sérieusement ces efforts. En fait, nous recevons assez pour ne pas mourir, mais pas suffisamment pour gagner.
la coalition internationale soutien les terroristes
Il reconnaît que sur le terrain les groupes armés collaborent activement avec Jabhat al-Nusra, considéré groupe terroriste par les États-Unis. Il y a quelques jours, les terroristes (soutenus par la coalition internationale) de Nuredine Zinki se sont filmés en train de décapiter un jeune prisonnier.
Des civils bombardés par la France
Le lendemain de l’attentat de Nice, un bombardement de la France dans les environs de la ville, dans le village de Toukhar, aurait fait plus de 100 morts civils, dont des femmes et des enfants qui s’étaient réfugiés dans une ferme.
Source modifiée : Sudouest