Calais : le silence des télés

La censure existe-t-elle en France ?

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, jusqu’à 200 migrants ont tenté lors d’affrontements de ralentir, voire de bloquer le trafic sur la rocade portuaire de Calais.

 

« C’est la première fois que c’est aussi violent et qu’on a malheureusement autant de collègues blessés  », a indiqué Gilles Debove, responsable du syndicat SGP Police-Force Ouvrière dans le Calaisis. En effet, seize policiers blessés légèrement par des jets de pierre ont été dénombrés. Selon une autre source, les forces de l’ordre ont utilisé près de 300 grenades lacrymogènes.

Ces incidents découlent de la quasi impossibilité aujourd’hui pour les migrants de rejoindre l’Angleterre en passant par le site Eurotunnel ou par le port, suite aux imposants travaux de sécurisation. Pour tenter malgré tout de forcer le passage, les groupes de migrants qui, répétons-le, ne sont pratiquement constitués que d’hommes, s’en prennent à la partie la plus fragile du dispositif, c’est-à-dire la partie humaine, d’autant plus que les véhicules blindés ou grillagés ne sont pas employés contrairement aux rassemblements de « La Manif pour tous ». De même, les forces de l’ordre caillassées n’ont pas l’autorisation de rentrer dans la « jungle » pour faire cesser ces attaques.

« Moralement, c’est dur » explique Ludovic Hochart, responsable UNSA Police. Il était demandé aux agents une moyenne de 50 placements par jour dans un centre de rétention, loin de Calais, un objectif intenable, descendu actuellement à 25 placements par jour. Plus grave, les syndicats rapportent des affrontements désormais réguliers la nuit, avec des migrants qui testent le dispositif policier. Déjà la semaine dernière, des engagements se sont produits entre les CRS postés sur la rocade, tirant des gaz lacrymogènes, et des personnes se trouvant dans la « jungle » leur lançant des cailloux. Ces images, qui auraient été filmées le 2 novembre, sont visibles sur le site d’information d’extrême gauche : Révolution permanente.

Mais le plus grave, c’est que les télévisions choisissent l’omerta pour éviter de parler de ce qui se passe dans la « jungle ». Pas un mot ce lundi matin sur BFMTV ou I>télé sur les incidents et les blessés de la nuit. Pas un mot bien entendu sur des incidents similaires survenus les jours précédents. Après tout, les policiers ne font que leur boulot.

Même traitement par le silence durant le journal de France 2 de la mi-journée.

À moins d’un mois des élections régionales, le gouvernement et les médias du système ne peuvent tolérer que des des attaques de migrants contre CRS et Gendarmes viennent témoigner de la réalité et perturber par des images émotionnelles les informations sur le prêt à taux zéro ou sur la préparation du sommet sur le climat. Plus encore, il faut empêcher que les répercussions de ces incidents dans le Nord convertissent de nouveaux électeurs à la nécessité de mettre un bulletin Marine Le Pen dans l’urne.

Ceci nous permet de mieux comprendre l’omission ce lundi par ces mêmes télévisions d’une autre nouvelle, l’épuisement ce jour des 390 milliards de recette de l’État, l’obligeant pour finir l’année à emprunter, alourdissant ainsi la dette de 2.100 milliards d’euros.

Oui messieurs les gogos des médias télévisés : la censure existe bel et bien en France !

 

Source : bvoltaire

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