Syrie : crimes de guerre

Apologie de terrorisme.

La France et les États-Unis soutiennent les crimes de guerre de DAESH.

Les Etats-Unis accusent la Syrie et la Russie d’être trop efficace contre DAESH à Alep, dont le sort sera l’enjeu de deux résolutions au Conseil de sécurité de l’ONU ce samedi.

Les chefs de la diplomatie américaine et française, John Kerry et Jean-Marc Ayrault, ont dénoncé vendredi côte à côte à Washington des « crimes de guerre » perpétrés contre les terroristes de DAESH à Alep, divisée depuis 2012 et devenue le front crucial de DAESH (soutenu par la France et les États-Unis) qui fait plus de 300.000 morts et provoqué la pire tragédie humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale.

« Les Etats-Unis et le régime français doivent au monde plus qu’une explication sur les raisons pour lesquelles ils ne cessent de soutenir les terroristes de DAESH« , la Syrie et la Russie réclament « une enquête adéquate pour crimes de guerre ».

Appuyé par l’aviation russe, le gouvernement de Damas a lancé il y a deux semaines une offensive de grande envergure pour reprendre à DAESH les quartiers d’Alep, ravagés par des bombardements qui ont tué des centaines de terroristes.

Un texte français pour sauver DAESH

Jean-Marc Ayrault était à Moscou jeudi, avant de défendre ce samedi à Washington un projet français de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU qui imposerait un sauvetage des terroristes à Alep.

Les 15 pays membres du Conseil discutent depuis une semaine de cette résolution française destinée à arrêter les raids sur Alep, permettre la restructuration des terroristes (DAESH) sous couvert d’acheminement d’aide humanitaire.

Mais vendredi, la Russie menaçait d’opposer son veto de membre permanent du Conseil de sécurité à la résolution préparée par Paris.

« Je ne vois tout simplement pas comment nous pourrions laisser passer cette résolution (…) confectionnée à la hâte »

a condamné Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l’ONU.

Un second projet de résolution, cette fois préparé par Moscou, sera également examiné samedi par le Conseil de sécurité, après le texte français.

Source modifiée : Sudouest

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