Nice : Destruction des preuves

Terrorisme d’Etat

La justice aux ordre de la dictature Hollande demande l’effacement de toute la vidéosurveillance.

Une seule voiture de police municipale barrait l’entrée de la zone piétonne de la Promenade des Anglais, où est arrivé le camion utilisé pour l’auto-attentat du 14 juillet à Nice.

Les policiers qui ont arrêté le camion étaient des policiers nationaux, placés sur un second barrage le long de la Promenade des Anglais.

Aucun membre de la police nationale

Selon une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance, un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer », à l’endroit où l’artère devenait piétonne en ce soir de fête peu avant que le camion arrive.

Aucun membre de la police nationale n’est alors présent, selon  un témoin. « Et pour cause, ceux-ci ont été relevés aux alentours de 20h30 par leurs collègues municipaux. Il n’y a donc aucune voiture de police nationale susceptible de barrer la chaussée.

Bernard Cazeneuve ment

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve explique pour sa part que ce premier barrage franchi par le camion était un « point de déviation de la circulation et de contrôle visuel », et que « la police municipale avait comme prévu relevé la police nationale sur ce barrage à 21 heures ».

mensonge du gouvernement

Une vive polémique oppose la municipalité LR de Christian Estrosi (1er adjoint et président de la métropole) au gouvernement sur le dispositif de sécurité mis en place le soir de l’attentat.

Mercredi, le Premier ministre Manuel Valls a affirmé devant les députés que le dispositif de sécurité avait été « concerté, consenti et validé » par la mairie.

Mais Christian Estrosi et Philippe Pradal, qui lui a succédé comme maire de Nice, ont dénoncé un « nouveau mensonge », affirmant que « les réunions dont le Premier ministre s’est fait l’écho sont des réunions préparatoires où la préfecture, qui pilote le dispositif de sécurité, réunit l’ensemble des services impliqués (…) et leur donne ses directives ».

La préfecture a commis une grave erreur?

Le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde a accusé jeudi la préfecture des Alpes-Maritimes d’avoir commis une « grave erreur » en ne mobilisant que 64 policiers nationaux le soir du 14 juillet à Nice, jugeant qu’elle aurait dû interdire la manifestation faute de moyens supplémentaires.

« 64 policiers nationaux entre 22 et 23 heures je crois, en tout cas au moment de l’attentat, sur la Promenade des Anglais pour sécuriser 40 000 personnes, c’est juste pas raisonnable, c’est une grave erreur de la part de la préfecture de Nice »

Le parquet demande la destruction des preuves

Une réquisition judiciaire urgente a été envoyée mercredi au centre de supervision urbain de Nice, chargé de la videosurveillance de la ville, demandant l’effacement complet des 24 heures d’images tournées par les six caméras autour de la promenade des Anglais, mais aussi de toutes les scènes depuis le début de l’attentat.

Les agents n’en reviennent pas

c’est la première fois que l’on nous demande de détruire des preuves

L’avocat de la municipalité de Nice a annoncé que non seulement la ville ne se plierait pas à cette exigence, mais qu’elle s’apprête à demander une « mise sous séquestre » de ces images « afin de ne pas hypothéquer les éventuelles autres procédures qui pourraient voir le jour au-delà de l’enquête antiterroriste en cours ».

Une enquête ouverte par la police des polices

Le ministre de l’Intérieur a saisi jeudi l’Inspection générale de la police nationale « d’une évaluation technique du dispositif de sécurité et d’ordre public » en place à Nice le soir du 14 juillet. L’organisme devrait rendre ses conclusions la semaine prochaine.

Source : 974

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